Mamans en depression : Parlons-en !

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Guest240111
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Guest240111
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Posté le : 31-10-2009 à 10:51
Bonjour à toutes ! Aujourd'hui il me prend l'envie de discuter de ce qui m'arrive, et de parler a des mamans dans la meme situation. La dépréssion post partum, c'est une vraie plaie, entre le mal etre et la culpabilité, c'est très dur de gerer son jeune enfant. Je cree ce post et j'espere que vous serez nombreuses a faire partager votre vecu et que vous tiendrez au courant de votre état, vos progrès... Parce que ça fait toujours du bien d'en parler et de ce dire qu'on est pas seules, ya pas que des mamans parfaites qui s'occupent de leur bébé et de leur mari a la perfection et qui gerent parfaitement leur quotidien. Ce post est la pour s'entraider, et j'espere que ça marchera. Pour me présenter, je m'appelle Nastasia, et je suis maman d'une petite fille de 9 mois. Quand elle est née, je gerai très bien, j'adorai m'en occuper, je trouvais que ma vie était parfaite depuis qu'elle était arrivée et que tout ce qui aurai pu etre des problemes n'en était plus puisque rien ne comptais maintenant que j'avais ma fille. Puis au bout de 3-4 mois, j'ai peu a peu pris mes distances avec elle, sans trop m'en rendre compte. Se sont rajoutés les problemes de couples, (très gros problemes a la longue) puis ma situation (pas de travail, envie de faire des etudes...) me deprime. Il y a plein de moment je me dis que ma vie ne pourrai pas etre pire, malgrès ma fille que j'aime plus que tout au monde. Je craque, j'ai du mal a gerer mon appart, quand je suis seule et que ma fille se reveille je suis dégoutée, je n'ai qu'une envie c'est de rester allongée a ne rien faire. J'ai fait d'enormes crises d'angoisse qui m'ont empeché de sortir pendant un mois, et la je commence a peine a aller mieux. J'ai envie de rien faire, on dit que c'est bien de sortir, de voir des amis etc, mais j'en ai meme pas envie, bien que j'en ai marre de cette vie. Enfin voila je suis un peu perdue, j'espere pouvoir discuter avec des mères dans le meme cas... Bon courage a toutes
amethys 11230 messages
amethys
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Posté le : 31-10-2009 à 13:31
Bonjour Tu as bien fait d'ouvrir ce sujet, ça ne peut que te faire du bien d'en parler. Je trouve que l'isolement dans lequel tu es n'aide en rien à remonter la pente. C'est difficile de se mettre un coup de pied aux fesses mais à un moment, il faut savoir rebondir. En as tu parlé à quelqu'un d'autre de ton mal être ? Sinon, j'ai moi aussi fait une dépression du post partum. J'avais 27 ans quand ma puce est née. Elle était désirée. Ma grossesse s'est passée comme peuvent se passer la plupart des grossesses avec quelques désagréments mais rien de bien graves. J'ai adoré être enceinte, j'étais arrêtée tôt donc j'en ai bien profité. J'ai bien eu le temps de tout idéaliser.... Mon accouchement a été une catastrophe, déclenchement, césarienne, hémorragie de la délivrance, pronostic vital mis en jeu... Bref. j'ai revu ma fille environ 16 h après sa naissance. J'étais dans le gaz, fatiguée, j'avais mal partout et quand on me l'a posée, un petit bisou et une pensée genre "mais qu'est ce que j'ai fait....". Sur le coup, j'ai mis ça sur le compte de la fatigue. Une semaine à la mater, on prend nos marques. On rentre à la maison, une grosse fatigue, une grosse culpabilité d'avoir abandonner ma fille durant ses 1ères heures.... Manon est un bébé parfait, dort à longueur de journée, mange bien, pleure rarement. Bref, comme dans les livres :lol: Et moi, quelques pépins physiques en plus :? et toujours fatiguée, je m'ennuie, j'ai la sensation d'étouffer. Quand ma puce est réveillée, j'aimerais qu'elle dorme comme si j'avais peur d'elle. Je pleure pas mal, je me dis que j'ai du mal à digérer mon accouchement, je culpabilise beaucoup... Et puis, viens la période où j'ai peur de lui faire du mal. Je ne sais pas pourquoi mais là, j'ai commencé à vraiment me faire peur. Mon homme voit que ça ne tourne pas rond et me conseille d'en parler à quelqu'un. mais je me dis que c'est normal, le contre coup etc..... Au bout de 4 mois, je reprends le boulot et là, c'est la soupape qui lâche. J'étais finalement bien dans mon petit nid douillet, là, je retombe dans l'indifférence du monde du travail, la vie sociale où finalement seul le bébé compte. J'adore pourtant mes collègues, mon boulot mais je craque. Mon amoureux m'a vraiment poussé à consulter quelqu'un, je l'ai écouté. j'ai vu une psychologue seulement 2 fois mais elle m'a mis le coup de pieds aux fesses qu'il me fallait. J'étais en train de m'enterrer dans mon mal être et elle m'a dit des vérités dures à entendre mais réelles. J'ai aussi pas mal parlé ici sur le forum ou sur le forum de maman blues (je te le conseille), ça fait du bien de voir que l'on n'est pas seules. Et puis, mine de rien, c'est bien plus facile de se cacher derrière un écran et de garder un certain "anonymat". Tout ça c'était il y a presque 2 ans. Aujourd'hui, je ne dis pas que j'ai des coups de "broie du noir" mais ça va. Actuellement, je suis en pleine interrogation sur les conséquences que cela a pu avoir sur ma puce. Je lui ai toujours bien parlé, tout expliqué, je lui ai bien dit que si maman était triste, ce n'était surtout pas de sa faute. La depression du post partum est encore un gros tabou en France. On idéalise la maternité. la jeune maman est censée être heureuse, épanouie et pouvoir tout mener de front. Forcèment, quand ça nous tombe sur le coin du nez, ça fait mal et on ne comprend pas. Pour ma part, j'en avais écouté vaguement parlé mais évidemment, ça ne pouvait pas m'arriver. Bon j'ai fait un pavé :oops: :oops: Céline
Guest240111
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Guest240111
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Posté le : 31-10-2009 à 21:41
Bonjour Céline, Pour répondre à ta question, ma famille est au courant de ce qui m'arrive et quelques amis. Mais c'est toujours dur de dire a des gens qui ne savent pas ce que c'est parce qu'il ne l'ont pas vecu (en particulier mes amis, parce que je suis très jeune) ce qui m'arrive, je passe pour une mauvaise mère... Merci pour ton temoignage, ça fait beaucoup de bien de voir que des personnes l'ont vecu et s'en sont sorties. J'espere que tes petits moments de blues ne seront bientot plus. Là ce soir pas la forme du tout, mon copain est parti. Peut etre que c'est mieux comme ça, j'ai parfois l'impression que si on se separais ça changerai mon quotidien et me donnerai l'envie de reprendre ma vie en main. Je fais que me demander ce que serai ma vie aujourd'hui si je n'avais pas eu ma puce. Je sais que ça sert a rien mais des fois ça me fait du bien d'y penser. Quand je repense à la fille que j'étais avant ma grossesse et ce que je suis devenue maintenant... On est loin de la vie merveilleuse que je nous imaginais. Enfin bref, trop de mal a dire mes pensées ce soir, j'espere que vous serez plus nombreuses a raconter votre experience. A bientot
vanou27 2444 messages
vanou27
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Posté le : 10-11-2009 à 11:52
bonjour c'est bien de parler de cet etat assez tabou effectivement! a croire que les gens atteint de depression sont des betes noir qu'il faut eviter moi je n'ai pas fais de depression du post partum( ca en est ptetre une jsais pas), mais g developpe de grosses angoisses et phobies d'impulsion g bcp lu des choses sur le net, et ma peur , car actuellement enceinte de 5sem, c'est qu'apres l'accouchement ca revienne, pire, qu'on m'interne en hopital psy ou je ne sais quoi d'autre.....on lit malheureusement tellement de choses :shock: alors je ne pense pas que ce soit systematique? nest ce pas? mais c'est vrai que ca me travaille! j'espere vivre enfin un post partum heureux :wink:
Guest240111
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Guest240111
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Posté le : 12-11-2009 à 12:17
Bonjour Vanessa ! Contente de ton message car ce post n'a pas beaucoup de succes à mon grand desespoir =) Pour ce qui est de ta peur d'etre internée, je n'y pense pas une seconde, apparement cette depression touche enormément de femmes, et ça serai un désastre si on devait toutes nous interner ! Donc a mon avis, pas de soucis a te faire de ce coté... Je pense que si tu as fait de grosses angoisses après ta premiere grossesse, ça doit etre en effet la dépréssion, puisqu'elle devellope des peurs chez la jeune maman. Mais très souvent, elle arrive surtout après un premier enfant, en fonction du stress et des evenements ressentis pendant la grossesse etc... Donc ne te ronge pas trop la dessus en théorie ça ne devrait pas etre le cas, après si ça arrive l'essentiel et de la reperer rapidement pour la soigner efficacement. Je fais aussi de grosses crises d'angoisses, ça allait un peu mieux, mais là j'ai "replongé"... Je suis perdue, des fois j'ai l'impression que je serai comme ça toute ma vie, moi qui avant ma grossesse, adorait sortir, voir des amis, avait la peche etc... Maintenant je suis bien loin de tout ça ! J'en peux plus de cette boule au ventre qui me ronge sans arret. Comment as tu fait pour cesser ces angoisses ? Et elles étaient a quel point, tu sortais de chez toi etc ? Tous les temoignages sont les bienvenus, ça peut donner des idées pour s'en sortir... Je te souhaite de passer 8 bons mois et plus encore ! A bientot ! :)
vanou27 2444 messages
vanou27
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Posté le : 12-11-2009 à 13:33
re bah ecoutes, grace a la sophrologie, g pu refaire quasiment tout ce que je faisais avant! je ne dis pas qu'etre seule, chez moi avec ma fille ou autre est naturel, et sans angoisse mais ca passe plus facilement mes angoisse, je ne les ai pas completement chassees! elle reveinnent je dirais un peu du fait de la grossesse et que ca se soit developpe apres ma 1ere grossesse! je ne dis pas qu'une depression est "mieux" et plus facil a soigner!! hein :wink: , juste que les phobies d'impulsions dont je souffre ou toc comme tu veux sont plus difficile a faire ârtir( surtout sans traitement) on me dit effectivement qu'il n'y a pas de raison qu'apres mon accouchement je revive ca, car je suis "suivi" alors qu'a ma fille ne sachant pas non plus ce qu'il m'arrivait, j'ai mis 8 mois a reagir!! effectivement si on devait interner tout les phobiques, toccés, et depressif on s'en sortirait pas lol bon courage a toi :wink:
Astrid79 1552 messages
Astrid79
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Posté le : 19-11-2009 à 10:41
Bonjour mesdames, Je vous rejoins dans ce post … Mon fils est né le 28 novembre 2008, mon p’tit bonhomme va avoir un an !! Pour vous raconter (jespère en bref), je suis tombée enceinte très facilement, en C2 (on a fait attention en C1) : ma dpa était le 06/12. Le début de grossesse a été assez banal avec ses maux divers (nausées, vomissements, sciatique très douloureux, grosse fatigue). J’ai pu profiter de ma grossesse à partir de ma 17ième SA jusqu’à ma 31ième, où j’ai été hospitalisée pour MAP : j’avais ressenti toute une après-midi des douleurs de règles avec envie d’aller à la selle et au bout de qq heures, je commençais un peu à paniquer. Arrivée à la mat’, grosses contractions qui font travailler le col, dilaté à 1. Donc, 4 jours d’hospitalisation sous médicaments, retour à domicile avec obligation de restée couchée pour essayer que Bébé reste encore au chaud qq semaines. Puis, le 11/11, décès brutal de mon papa avec enterrement le 18/11. Pour vous dire, que déjà en fin de grossesse, je n’étais pas dans un super état d’esprit. J’accouche finalement à 38 SA + 2j, le 28/11 à 22h48. Tout se passe pour le mieux pendant l’accouchement : la péri a bien fonctionné, mon fils n’a eu aucun problème à la naissance, on a pu faire du peau-à-peau pendant 2h et il a eu sa têtée de bienvenue. Et, au retour à domicile, c’est là que les choses ont commencé à se gâter. Mon loulou ne dormait que très peu la journée, refusait que je le pose dans son lit, dans son berceau, dans sa nacelle … il ne voulait dormir que sur moi, ventre contre ventre. Si j’avais le malheur de le déposer quand il s’était endormi sur moi, il se réveillait dans les 5min et mettait des heures à se rendormir. Je ne compte plus les fois où j’ai été faire pipi avec lui dans les bras pour ne pas qu’il pleure pendant des heures et des heures, ni le nombre de repas que j’ai mangé avec lui dans les bras, ni le nombre d’heures que j’ai passée à promener dans le salon en pleine nuit à chanter pour qu’il s’endorme. Après vérification sur le net, j’en ai conclu qu’il devait être un babi. Pendant ce temps, Zhom a mis beaucoup de temps a se faire à l’idée que l’on était enfin 3, que l’on n’était plus que nous 2. Il planait, était comme sur un nuage, ne se rendait pas compte de mon quotidien ni de mes nuits, ne m’aidait pas, ne me soulageait pas dans les tâches quotidiennes, se permettait de continuer ses activités à l’extérieur comme si l’arrivée du petit n’avait rien changé : il trouvait le temps d’aller nager, d’aller faire du judo, d’aller faire de la course à pied, d’aller faire du fitness (oui oui, il est très sportif), pendant que moi, je me sentais attachée à la maison avec notre bébé, qui têtait à la demande, toutes les 1h30, 2h, jour comme nuit. Quand il rentrait le soir du boulot et que je lui demandais de s’occuper un peu de notre fils pour que je puisse ENFIN faire autre chose, il me répondait « oh, je suis fatigué, moi, j’ai bossé aujourd’hui ». Tant que j’étais en congé de maternité, j’ai essayé tant bien que mal de tout assumer (priorité : mon fils ; et après, les corvées ménagères), je l’excusais, je tenais le coup pour notre famille, celle que j’avais tellement idéalisée pendant ma grossesse. Merci les hormones, je crois qu’elles m’ont bien aidée sur ce coup-là. Puis la reprise du travail début mars. Je souhaitais continuer à faire un allaitement mixte même en travaillant. Donc, notre fils recevait 3 bibis de LA à la crèche et je l’allaitais encore le soir, la nuit et le matin. Oui, évidemment, la nuit, il têtait encore 2 fois. J’ai tenu encore comme ça, en assumant tout (Zhom commençait tout doucement à atterrir sur notre planète Terre) : ménage, bouffe, bébé, mon boulot, nos familles … jusqu’au mois de juin. Et là, j’ai pêté un câble contre Zhom. Je suppose qu’il a compris que la goutte débordait du vase et il a repris mes nuits. Donc, j’allaitais encore Bébé le soir et le matin, et Zhom se levait la nuit pour lui donner un bibi de LA. Mais même s’il lui donnait un bibi la nuit, il n’empêche que je me réveille quand même quand le petit pleure (sa chambre est juste à côté) et je ne me rendors que quand Zhom revient au lit. Ca fait du bien de rester sous la couette, mais faut être logique, si je me réveille quand même, à quoi ça sert que Zhom le fasse ? J’ai été voir mon doc qui m’a dit que je faisais une belle dépression post-partum, que j’avais un peu traîné comme bcp de femmes avant de m’avouer qu’il y avait un problème, et que j’étais en épuisement total. Il m’a mis 2 semaines au repos et m’a proposé des AD que j’ai refusé, vu que j’allaitais encore et que j’y tenais plus que tout (arrêter pour un problème ME concernant aurait été un échec pour moi). Ces 2 semaines, je les ai passées au lit, à continuer à dormir une fois que Zhom et Bébé était parti, l’un au boulot, l’autre à la crèche. Au mois de juillet, vu que Bébé têtait de – en -, j’ai du me résoudre à arrêter d’allaiter vu que je manquais de lait. Très très grosse déception pour moi, j’étais en pleurs de voir mon fils au sein, et rien qui sortait. J’aurais tant aimé un sevrage naturel … donc, ce fut comme un échec pour moi. Depuis, je survis … je pleure très fréquemment, je me réveille le matin en étant crevée et je me couche le soir en étant crevée, je manque de concentration au boulot et mon fils ne fait toujours pas ses nuits. Là, je croise les doigts, ça fait 3 nuits qu’il dort. Ca fait du bien de dormir 8h d’affilée, mais j’arrive même pas à en profiter. Etant phobique, je suis sujette à des crises d’angoisse. Celles-ci surviennent de plus en plus fréquemment, si pas quotidiennement. J’en attrape peur de rester seule avec mon fils et d’être prise par une crise et de ne pas m’occuper de mon boutchou. Mon mari part la semaine prochaine à l’étranger pour son boulot, je vous dis pas dans quel état de stress je suis. J’ai également tellement été traumatisée par la période BABI de mon fils, que tout ce qui change un peu de l’habituel de mon fils me fait flipper au plus haut point : si on n’est pas de retour pour son rituel du soir, je stresse qu’il ne s’endorme pas comme d’hab et que ce soit de nouveau la croix et la bannière pour qu’il dorme. Je vois 1x toutes les 2 semaines une psychologue de la maternité. Mais vu que mes tocs phobiques reviennent à la vitesse V-V’, j’ai repris rdv chez mon psychiatre pour m’aider à repasser le cap. J’en vois pas le bout de cette dépression, et parfois, j’en ai des idées noires et je me dis que mon homme et mon fils seraient beaucoup mieux sans moi … je sais, c’est moche. Mais je ne peux pas m’en empêcher. Désolée pour le pavé … merci pour celles qui auront lu … mais ça fait du bien de l’écrire. Bises à toutes
vanou27 2444 messages
vanou27
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Posté le : 19-11-2009 à 16:37
je voulais savoir ce que voulait dire BABI , je vais surement passer pour une cloche mais bon..... prends tu un traitement ou pas? quels sont tes tocs phobiques que tu dis? continues a voir ta psychologue ca fait du bien et surtout tu verras ca va finir par s'arranger!! c'est "normal" d'avoir des pensees comme tu le dis, quand on est au bout du roulot, mais ne t'inkietes pas, ca va s'aranger, et bien sur que non! ton mari et ton fils ne seraient surement pas mieux sans toi!!!! courage
Astrid79 1552 messages
Astrid79
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Posté le : 20-11-2009 à 09:33
Merci de m'avoir répondu ... Alors, un BABI est un Bébé Aux Besoins Intenses. Je vais essayer de te retrouver le lien qui explique un peu mieux la situation. Avant, on parlait de bébés difficilies, irritables, etc ... mais tous ces termes péjoratifs ne me vont guère. Pour ma phobie et mes tocs ... je ne suis pas très à l'aise de parler de ça vu que ce n'est pas très courant. Mais en gros, j'ai la phobie, la peur maladive de vomir. Bizarre? Oui, je sais. Mais je n'arriverais même pas à expliquer à quel point cette peur contrôle ma vie actuellement. J'avais suivi un traitement AD avant la grossesse qui m'avait aidé à aller mieux, ce qui fait que j'ai pu supporter les nausées de grossesse sans problème ainsi que les rares vomitos. Mais là, je pense que la fatigue et la culpabilité de cette dépression post-partum aidant, ça a laissé de la place pour que cette pourriture de phobie revienne me gâcher la vie. Je me rends compte que me dire "que mes amours seraient bcp mieux sans moi" est totalement faux et dérisoire. Mais dans les moments les plus bas, je ne peux m'en empêcher. Je vous rassure, ça ne m'arrive pas tous les jours non plus ... En tout cas, ça fait du bien de mettre une fois (je ne suis pas Belge pour rien :lol: 8) ) par écrit tout ce qu'on ressent. Merci
Astrid79 1552 messages
Astrid79
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Experte
Posté le : 20-11-2009 à 09:40
Voilà, j'ai retrouvé le lien (d'ailleurs sur ce forum) qui m'avait aidé à conclure que Boutchou était un Babi ... J'ai reconnu tous les points cités chez mon fils! http://www.mere-nature.com/humains/mere_enfant/bebe_besoins_intenses.php
Guest240111
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Guest240111
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Posté le : 21-11-2009 à 10:36
Bonjour Dirt79 :) J'ai lu ton témoignage et je te comprend parfaitement ; c'est très dur quand ça nous arrive puis surtout on a vraiment l'impression qu'on ne pourra pas s'en sortir. Personnellement, regarder des temoignages sur le net de femmes ayant eu de grosses depressions et vivant actuellement très heureuses et épanouies avec leur enfant m'aide a voir le bout du tunnel. Je me dis que tout ça est non seulement psychologique, mais aussi physique, que ça arrive a enormément de femmes, et que dieu merci ce n'est pas eternel. Pour ce qui est de ta peur de vomir, ce n'est pas stupide du tout, pour moi tout a commencé a cause d'une pilule que j'ai prise après l'allaitement, et qui me donnais enormément de nausées et de vomissements. Il m'est arrivée de vomir en bas de chez un ami en pleine ville, et j'étais paralysée, j'avais peur de traverser la ville pour rentrer chez moi, peur de vomir a nouveau. C'est après ce jour que j'ai eu peur de sortir de peur que ça recommence. J'ai arrété ma pilule, il m'a fallu un peu de temps avant que les effets s'en aille, pendant ce temps a chaque sortie "obligatoire" je vomissais avant tellement j'angoissais. Au final, la peur de vomir est partie pour laisser place a la peur d'angoisser elle meme. Depuis j'ai toujours du mal. Ma mère est venue passer une semaine chez moi, et nous avons beaucoup parlé. Elle m'a dit qu'il y a quelques temps elle était très déprimée et avait beaucoup d'idées noires. Elle a pris un antidepresseur qui l'a beaucoup aidée, maintenant elle ne le prend plus mais va beaucoup mieux. Personnellement je ne voulais pas entendre parler de ce genre de medicaments. Je suis donc allée voir une homéopathe qui m'a dit que j'avais trop laissé trainer et que maintenant le probleme se reglerai qu'avec ça. Elle m'a donc prescrit du Lysanxia, un demi cachet matin et midi, + en cas d'angoisse, et de l'effexor, antidepresseur un cachet a prendre le soir. Aucun effet secondaire sur moi, le traitement doit durer 1 mois, elle m'a dit qu'en principe au bout de 2-3 semaines je devrais deja aller beaucoup mieux. Le lysanxia m'enleve la boule au ventre, et le fait de l'avoir sur moi quand je sors me rassure beaucoup, je me dis qu'en cas d'angoisse, il me calmera rapidement. Alors je vous tiendrai au courant de ma guérison, mais le simple fait de prendre enfin un traitement me donne beaucoup d'espoir, et psychologique ou pas, je sens que je suis sur la voie de la guérison. Alors bien sur c'est a chacune que revient la décision de prendre des medicaments ou pas, moi j'ai finalement terminé sur le principe que si ça ne fait pas de bien, ça ne me fera pas de mal, alors je teste. Deja maintenant, j'ai beaucoup moins du genre "ils seront mieux sans moi" je profite beaucoup plus de ma fille, meme si tout n'est pas encore redevenu "normal" j'ai beaucoup beaucoup d'espoir ! Bref, j'espere sincerement que tu t'en sortira RAPIDEMENT (parce que oui, tu t'en sortiras) quelque soit la methode que tu choisis... Bises et bon courage, si tu ne te sens pas bien n'hesite pas a venir en parler !
amethys 11230 messages
amethys
Mamanaute
Experte
Posté le : 29-11-2009 à 16:20
Ninie, excuse moi de tarder à te répondre, je n'avais pas eu la notif. En fait, elle m'a "vexée". J'avais beaucoup de culpabilité par rapport à la naissance de Manon. Elle m'a dit, en gros, que je ressassais des choses pour lesquelles je n'étais en rien responsable. Elle m'a aussi dit que le jour de sa naissance était important mais que des jours importants dans sa vie, il y en aurait plein d'autre et que finalement, ils relégueraient celui là en arrière plan. Elle m'a aussi dit des trucs au point de vue vie perso que je garde pour moi :wink: En gros, elle m'a un peu fait comprendre que je me confinais dans mon mal être. Je ne sais pas si elle avait tort ou raison mais en tout cas, ça m'a blessée, je me suis sentie incomprise, je l'ai détestée sur le coup :lol: :lol: Alors qu'en fait, ça m'a boostée, j'avais envie de lui montrer que, non, je ne m'encroûtais pas dans mon mal être.... d'ailleurs, je ne suis plus jamais retournée la voir :lol:
PetitAnge32 671 messages
PetitAnge32
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Posté le : 29-11-2009 à 19:50
Bonjour à vous toutes! Juste un petit mot pour vous dire que je ne crois pas avoir fait de dépression post-partum, mais j'ai ceryainement été épuisée et j,ai eu une périodede déprime assez intense quand les choses ont commencées à se calmer un peu. Mon fils est né en septembre 2007. Une magnifique grossesse, pas vraiment de nausées, pas de vomissements, en excellente santé. J'ai arrêté le travail à 7 mois de grossesse, alors j'en ai quand même bien profité. Arrive l'accouchement. Le 24 septembre au soir (à J+5), je perds les eaux. À l'hôpital, je spécifie que je désire un accouchement aussi naturel que possible. Ce que mon conjoint réitère. On a du se battre avec les médecins, carrément. Ils venaient à toutes les 30 minutes me demander si je voulais la péri. J,ai dû être déclanchée le 25 au matin, car ma poche des eaux n'avait pas percée au complet et bébé manquait de liquide depuis trop longtemps. Je ne vous parle même pas des contractions, mais j'ai souffert. Je n'ai même pas de mots pour dire à quel point, et je ne suis pas particulièrement douillette. Finalement, j'accepte la péri (après m'être fait dire que j'en avais encore pour 7 heures de travail alors que je avais déjà 14 derrière moi). Le type qui me fait la péri arrive 30 minutes après. Entre-temps, je dis "je dois pousser". On me répond "mais non, vouos étiez à 5 il y a 15 minutes". Le type de fait la péri (oh miracle, j'arrive à ne pas bouger). Je redis que je dois pousser et de fait, jMétais passer de 5 à 10 en 15 minutes. Tout ça pour dire que même si dans l'ensemble, ça a été, j,ai été assez traumatisé par mon accouchement. Ensuite, je n'ai pas été hospitalisé (c'est moi qui l'ait demandé). J'arrive à la maison: première nuit blanche. Raphaël tète déjà très bien, et il est très demandant. En fait, Dirt79, j'ai comprit que Raphaël a aussi été un babi. Personne ne comprenait quand je disais que j'allaitais toutes les heures et demi et ce, même la nuit. Je n'ai pas dormi pendant 3 mois. J'étais maigre, épuisée. Mais je tenais bon pour mon bébé. Je crois que c'est d'abord et avant tout le sens des responsabilités qui m'a fait tenir le coup. Il était toujours dans les bras (meme au toilette). Ne voulait pas le tapis d'éveil, voulait découvrir son environnement dans mes bras. Je ne pouvais plus me faire à manger, j'avalais des trucs quand je le pouv ais en vitesse. Il dormait dans mes bras parce que pas moyen de le poser. Depuis tout ce temps, je croyais ne pas avoir été à la hauteur. Que s'Il était aussi demandant, c'était forcément parce que j'avais fait quelque chose de pas correct. Surtout que tout le monde de mon entourage trouvait son comportement vraiment étrange. Ça me fait un bien fou aujourd'hui, 26 mois plus tard, de comprendre que ce n'était pas ma faute. Et je suis fière d'avoir répondu à ses besoins, de ne pas l'avoir laissé pleurer comme on me disait de le faire. Je n'ai pas été parfaite, j'ai crié parfois, perdu patience, mais dans l'ensemble, je suis fière de moi. Je pleure en écrivant parce que je pense que pour la première fois, je trouve des personnes qui peuvent comprendre ce que j'ai vécu et qui ne juge pas mon fils non plus (j'ai tellement eu cette impression...). En plus, lorsque Raphaël avait 6 mois, on a déménagé. Ensuite, j'ai recommencé à travailler à temps partiel. Puis l'entreprise de mon copain a fait faillite. Puis quelues mois après, on a redéménagé. Puis l'hiver dernier, quand Rapha¸el avait 16 mois, il a commencé à faire quelques et à se réveiller moins pour les autres (genre 1 à 3 fois). J,ai commencé à récupérer et là, je n'étais pas bien. J'ai réalisé tout ce que j'avais vécu. J'étais impatiente, j'avais peur qu'il recommence à ne pas faire ses nuits. J'étais plus impatiente. J'en ai parlé à quelques personnes, mon copain, des amis. Je suis allée voir mon médecin, mais mon état ne l'a pas alarmé: apparement, j'étais épuisée. Alors j,ai fait attention à moi, prit du temps pour moi. Aujourd'hui, je suis retournée aux études, mon fils fait une nuit sur deux. Il est beaucoup bien autonome durant la journée (autant que peut l'être un enfant de 2 ans!). Il va bien à la garderie. Les choses se sont placées. Je vais bien même si quelques fois, je broie du noir. Dans ces temps-là, j'explique à mon conjoint ce que je ressens et je laisse-aller: je sais que c'est un état qui ne dure pas. Mais honnetement, je ne sais pas comment envisager réellement un deuxième enfant après tout ça... Est-ce que vous y arrivez, vous? Ah oui. Je veux aussi dire qu'au début, mon copain ne comprenait pas, non plus. Il ne comprenait pas que j'étais épuisée à force d'allaiter, de ne pas dormir, d,endurer des pleurs, des protestations. Il ne se levait jamais la nuit, sortait beaucoup plus qu'avant, s'absentait des week-ends... Je lui en parlais, mais il ne comprenait pas. Il s'est réveillé cet hiver, quand j'étais dans un état de faitugue extrême. Depuis ce temps, il m'aide beaucoup. J'ai accpeté trop de chose, il le sait. Je n'accepterai plus autant, c'est sur (dès le lendemain de la naissance, il travaillait!). Ce que j'ai écrit doit être à moitié incompréhensible, mais ça m'a fait du bien. Et je veux vous remercier de m'avoir lue ainsi que pour votre non jugement et votre compréhension. Et pour toutes celles qui sont encore dans une étape difficile: ça finit toujours par aller mieux! Maintenant, mon p'tit homme est super épanouï, il me fait de belles siestes chaque après-midi. Il est hyper curieux, très sociable, rieur, et j'en passe. Courage! Anne :cop:
delf85580 5 messages
delf85580
Mamanaute
Débutante
Posté le : 31-01-2011 à 11:45
c bien que tu en parle moi je suis en plein dedans comme toi exactement la meme choses envis de rien faire envi de rien on sisole on et mal on pleure beaucoup ou sennuis on en a marre de bébé , moi c pour mon bébé2 que je suis en post parthum car grossesse tres difficile risque triso........... et déclenchement bébé qui a fais ses nuits seulement a 6 mois oufffffffff suis arriver afond du trou se mois ci mon conjoint en me voyant vouloir tout plaquer dont lui alors que je tiens a lui ma de suite emmener a lhopital jai vus une infirmiére psy qui a vus que grosse post parthum biensur pareil je manger casi juste le soir jamais quand j étais seule...... de la il mon garder en post cure pendant 5 jours (maison de repos) le but étais de faire dodo a fond remanger seinement et voir une psy tout les jours et me trouver un bon traitement medicament chose faite contrairement a mon horrible medecin traitant qui me drogait et me rendait encore plus loc humaine et déprimé et lui a voulu menvoyer en hopitale psycatrique tout cas mélanger un truc de fou ce medecin jte jure que jen ai changer!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! depuis je vais un peu mieux je reprend a faire mon ménage tranquillement un peu gout a ma fille je vois un psy 2 fois par mois et fais suivre mais deux enfants par un pédospy adorable car bien évidement les enfant on souffert de mon état dépréssif qui a durer 11 mois en tout , surtout ma petite qui a subi tout dans le bidou puis accouchement et un repli sur elle meme du coup retard éveil alimentation difficile ... voila si je peu te conseiller va voir un bon medecin et fais toi bien suivre pour en ressortir mieux et en forme! jembrasse toutes les mamans qui sont peu etre dans le meme cas que moi a l heure actuelle car cela peu arriver a nimporte qui ce qui juge ou comprenne pas la pdepression c quil nont jamais vécu cet état ou limite on deviens prisonnier de son propre corps qui ne veut rien faire et qui et a bout de tout
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