La menace d'accouchement prématuré (M.A.P.) est une complication de la grossesse qui ne doit pas être occultée. De nombreuses causes peuvent être à l'origine d'une M.A.P, mais il existe aussi de bons reflexes à adopter pour éviter une naissance trop précoce.

Menace d'accouchement prématuré : les précautions

Identifier une M.A.P.

La menace d'accouchement prématuré peut arriver dès la 22e semaine de grossesse. Et avant la 37e semaine, des signes avant-coureurs devraient vous mettre la puce à l'oreille :

A ce stade, ce n'est évidemment pas le moment de donner naissance à votre petit ! Si certains de ces signes apparaissent, parlez-en à votre médecin qui saura vous aiguiller.

La M.A.P. est la première cause d'hospitalisation pendant la grossesse. Elle se conclue la plupart du temps par une naissance prématurée : environ 80% des accouchements suite à une M.A.P. ont lieu entre 32 et 36 semaines de grossesse.

Les causes d'une M.A.P.

Touchant environ 10 % des futures mamans, cette complication est favorisée par plusieurs facteurs :

Les traitements

Pour arrêter une M.A.P, la solution consiste à freiner ou stopper le travail, et donc stopper les contractions et empêcher que le col ne s'ouvre.  Parallèlement, pour parer à toute éventualité, on pourra vous administrer un traitement à base de corticoïdes dans les cas les plus précoces. Ce traitement favorise maturation du fœtus, notamment de ses poumons, et optimise ses chances de survie en cas de naissance très prématurée.

Si la M.A.P. survient avant 34 semaines de grossesse, vous serez hospitalisée et soumise à un traitement médicamenteux afin d'arrêter les contractions. Par la même occasion, vous recevrez des corticoïdes pour votre bébé et des antibiotiques si vous souffrez d'une infection. Vous pourrez ensuite rentrer chez vous où un repos strict et sérieux sera obligatoire, ou bien rester à la maternité jusqu'à l'accouchement.

Au-delà de 34 semaines, et si la poche des eaux est rompue, la naissance sera provoquée.
Sachez que dans tous les cas, vous serez prise en charge par un service spécialisé en néonatalogie et grossesse pathologique. Une surveillance stricte sera alors mise en place, car les traitements à base de cortisone sont éprouvants pour votre système respiratoire et la position allongée jour et nuit parfois incommodante.

Pour en savoir plus

Publié le 18-07-2013 à 11:38 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
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