Incontournable dans le cadre d'une grossesse et d'une naissance, et ce, même si vous êtes suivie par un autre professionnel (sage-femme, généraliste) ! Le gynécologue-obstétricien est en effet le spécialiste de référence pour tous les petits soucis de la grossesse et de l'accouchement.

Le gynécologue-obstétricien

Les missions du gynécologue-obstétricien

Avant tout gynécologue de formation, le gynécologue-obstétricien connaît parfaitement les pathologies spécifiquement féminines. De part sa spécialisation en obstétrique (prise en charge de la grossesse et de l'accouchement), il est parfaitement à même de suivre médicalement la grossesse, particulièrement si celle-ci s'avère pathologique.

Le gynécologue-obstétricien exerce en libéral ou en milieu hospitalier. Ainsi, tous les services de maternité comportent un ou plusieurs gynécologues-obstétriciens, compétents dans de nombreux domaines : suivi de la grossesse pathologique, accouchements à risques, chirurgie, néonatalogie, diagnostic, échographie...

Le rôle du gynécologue-obstétricien

En structure hospitalière, il a un rôle de supervision de l'accouchement. Il intervient de façon « programmée » en cas de césarienne prévue (qu'il réalise) ou encore d'accouchement considéré comme à risque, comme une naissance en siège ou encore un AVAC (Accouchement Vaginal Après Césarienne).

Le gynécologue-obstétricien peut également intervenir en cours d'accouchement afin de réaliser certains actes comme l'utilisation de forceps ou d'une ventouse obstétricale. Dans certains cas, il réalise ou supervise l'épisiotomie ou la révision utérine.
En libéral, le gynécologue-obstétricien assure le dépistage, le suivi et le traitement de nombreuses pathologies : infertilité, cancers féminins, maladies gynécologiques... Il peut aussi être spécialisé dans l'échographie obstétricale.

La formation du gynécologue-obstétricien

La spécialisation en gynécologie-obstétrique se déroule sur 5 années après l'obtention du diplôme de médecine (bac +11). Il s'agit d'études particulièrement complexes car le futur gynécologue-obtétricien doit pouvoir maîtriser un ensemble de techniques de pointe : chirurgie, diagnostic, échographie, procréation médicalement assistée, médecine interne, toxicologie, cancérologie...
Le gynécologue-obstértricien peut exercer e milieu hospitalier, en libéral, en mixte (avec le statut de praticien attaché à un établissement de soins), en cabinet d'échographie, ou encore auprès de structure publiques telles que la P.M.I..


Publié le 09-09-2013 à 00:00 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
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