Depuis 2019 la mesure était basée sur le volontariat. Au vu des bons résultats, le gouvernement a annoncé vouloir étendre la réforme des petits déjeuners gratuits à 200 000 élèves et la cantine à 1 euro à 40 000 élèves dès cette année. On fait le point.

Petits déjeuners gratuits et cantine à 1 euro pour plus d'élèves

Pour lutter contre la pauvreté, la gouvernement avait annoncé en 2019 l'installation, dans les mairies qui le souhaitaient, la distribution de petits déjeuners gratuits dans les écoles maternelles et primaires ainsi que la cantine à 1 euro par jour. 

Le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer et Christelle Dubos, la Secrétaire d'état ont publié, dimanche 23 février, un communiqué dans lequel ils se félicitent des « bons résultats de la mise en place des mesures phares de la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, présentée par le Président de la République en septembre 2018 ».

Petits déjeuners gratuits : objectif 200 000 élèves 

Aujourd'hui ce sont 110 000 élèves des écoles de maternelles et de primaires qui bénéficient de petits déjeuners gratuits. Les écoles, pour bénéficier des financements étatiques doivent être situées en zone REP, REP+, dans certains quartiers populaires des villes ou dans certaines zones rurales. 

Le ministre a déclaré vouloir doubler ce chiffre dès cette année, et arriver à 200 000 élèves. Pour ce faire, le budget devra être doublé et atteindre les 12 millions d'euros. 

Pour le ministre de l'éducation Jean-Michel Blanquer, cette mesure permet de lutter efficacement contre les différences sociales et lutter contre les inégalités. Selon lui « un enfant qui commence la journée le ventre vide ne peut pas apprendre dans de bonnes conditions ».

Cantine à 1 euro

La cantine à 1 euro est un cas plus complexe et concerne pour le moment moins de 10 000 élèves de primaires vivant dans des communes rurales pauvres. 

Le gouvernement veut pouvoir toucher 40 000 élèves en 2020, en étendant notamment le procédé aux élèves de maternelles. 

Pour pouvoir bénéficier de cet avantage les communes doivent justifier de ne pas être en capacité de financer des tarifs préférentiels en fonction des revenus des parents et elle doit mettre en place une tarification de 3 tranches, dont celle à 1 euro par repas. 


Publié le 24-02-2020 à 11:30 | Mis à jour le 24-02-2020 à 10:35 | Rédacteur :
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