De nombreux parents ayant recours à la fécondation in vitro (FIV) expriment leur inquiétude quant au QI ou encore aux risques d'autisme de leur enfant à naître. Une étude suédoise fait le point. Rassurant !

FIV et autisme : pas de risques significatifs



Autisme, retard mental : de nombreux parents confrontés à l'infertilité et ayant recours à la procréation médicalement assistée (PMA) craingnent que leurs enfants soient affectés par un problème de développement. Pour en avoir le cœur net, une étude scientifique de longue durée a été lancée en Suède à partir de 1982.

En tout, 2,5 millions d'enfants ont été examinés, dont presque 31 000 nés d'une FIV. Le choix de la Suède s'est imposé car dans ce pays, chaque enfant est soumis à au moins une évaluation du développement cognitif à l'âge de 4 ans. Les tout petits pas encore scolarisés y sont également fréquemment observés. Chaque petit participant à l'étude a été suivi sur une durée de 10 ans environ.

-    Il n'existe pas de risque significatif de survenue d'un autisme chez une enfant issu de la PMA, toutes méthodes confondues ;
-    Les nombre de cas de retards mentaux entre les enfants issus d'une FIV et les autres est pratiquement le même !
-    Enfin, si des différences existent, elles restent extrêmement faibles, donc non significative. Ainsi, le risque de retard mental serait très légèrement plus élevé chez les enfants issus d'une ICSI (injection intra-cytoplasmique de spermatozoïde) que chez ceux issus d'une FIV, mais là encore les chiffres restent si faibles qu'ils seraient négligeables...

Publié le 08-07-2013 à 10:19 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
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