Le scandale sanitaire qui a touché les pilules de 3e et 4e génération a eu des conséquences sur les habitudes de contraception des françaises…

Désaffection pour les pilules de dernières générations

Si l’affaire n’a pas fait chuté le taux global de recours aux moyens contraceptifs, la consommation a changé ! Suivant les recommandations de 'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), les médecins ont préférentiellement prescrit à leurs patientes des contraceptifs de 1e et 2e générations, qui ont fait un bond de +30% !

Dans le même temps, le recours aux pilules de dernières générations, soupçonnées de favoriser l’apparition de troubles cardiovasculaires, a plongé de 45% sur l’année 2013 par rapport à 2012. La répartition est aujourd’hui la suivante : 78% des prescriptions de pilules concernent des produits de 1e et 2e génération, contre 22% pour ceux de 3e et 4e génération. Les autres moyens contraceptifs ont aussi davantage le vent en poupe, comme l’implant ou l’anneau vaginal.

Mais ce sont les DIU (Dispositifs Intra Utérins ou stérilets) qui ont le plus bénéficié de cette désaffection pour la pilule : ainsi, les prescriptions de stérilets au cuivre ont augmenté, et ils constituent aujourd’hui 40% des moyens contraceptifs alternatifs à la pilule. Quant aux stérilets hormonaux, leurs ventes ont connu une hausse de 18% en 2013 !

Source : pourquoidocteur.fr

Publié le 06-02-2014 à 12:01 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
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