Pour Cécile comme pour de nombreuses mamans, la grossesse n'a pas été un long fleuve tranquille. Surveillance médicale renforcée, repos obligatoire, hospitalisation et naissance prématurée ont émaillés l'attente de la naissance de Noélie. Mais malgré les épreuves traversées, Cécile a décidé de ne garder que le meilleur !

Ma grossesse à risque et la naissance de Noélie



Comme beaucoup d'entre vous, je désirais avoir un enfant depuis longtemps... Restait à trouver le papa qui rendrait tout cela possible : une vie à 3...

6 juin 2009 : rencontre avec "LE" papa.

21 mai 2012 : test ++!

19 juillet :1 ère échographie... tout va bien.

27 septembre : 2e échographie, bébé est une fille, elle va bien, mais le gynécologue a vu un petit souci me concernant. Mon placenta recouvre le col totalement (placenta praevia de type 4). Ce qui veut dire que j'aurai une césarienne et que je dois me reposer car ce type d'anomalie peut provoquer des saignements, voire une hémorragie, qui mettrait en danger la vie de bébé et la mienne.

Dès ce jour, ma grossesse est considérée comme étant "à risques". Je dois maintenant me faire suivre par un gynécologue à l'hôpital qui est à presque 1 heure de chez moi, car il a un service de réanimation néonatale, ce que n'a pas l'hôpital près de chez moi.

4 octobre : je suis en arrêt maladie, car continuer à travailler (debout) est trop risqué. Dur dur de rester à la maison à ne rien pouvoir faire... Mais c'est pour le bien de ma fille, alors je prends mon mal en patience et je m'occupe en confectionnant les faire-part.

23 novembre : je vais aux toilettes et je vois du sang sur le papier... Appel au 15, ma tension est à 16-9 ... Direction les urgences maternité à l'hôpital qui me suit. On me fait des examens, puis une injection de Célèstene pour les poumons de Noélie (oui, nous avons choisi son prénom) et j'en aurai une autre le lendemain.

Le verdict tombe : je dois rester à l'hôpital jusqu'à la naissance de ma fille, avec monitorings de contrôle tous les jours pour surveiller le coeur de bébé. Le papa et moi relativisons, pensant qu'il est préférable que je sois suivie à l'hôpital plutôt que d'être chez moi à 1 heure de l'hôpital... Si je venais à faire une hémorragie, l'heure qui me sépare de l'hôpital nous serait fatale, à Noélie et à moi !

5 décembre : nous avons passé le cap des 7 mois, OUF... Mais je commence à perdre du bouchon muqueux... On m'a fait une échographie il y a quelques jours, il semblerait que le placenta soit remonté, laissant place à un infime espoir d'un accouchement par voie basse. Je ne veux pas m'accrocher à cette idée de peur d'être déçue donc je continue à me préparer à avoir une césarienne... qui risque d'être sous anesthésie générale si elle est faite en urgence suite à une hémorragie !

12 décembre : depuis quelques jours mes monitorings ne plaisaient pas aux sages-femmes, car des contractions (indolores) intervenaient toutes les 10 minutes ... Elles m'avaient donc remise sous traitement (Loxen puis Adalate) pour calmer tout ça.
Aujourd'hui, les monitorings étaient bons ! Oui mais voilà : vers 21h, j'ai senti quelque chose couler dans ma culotte, j'ai regardé et j'ai vu du sang. J'ai prévenu la sage-femme qui a fait venir le gynécologue en urgence... en attendant qu'il arrive, je suis allée aux toilettes et là, hémorragie. Je vous passe les détails, c'était horrible !

Décision immédiate du gynéco : "On va vous césariser tout de suite, il n'y a pas de temps à perdre.". Je me suis mise à pleurer, connaissant les risques pour ma file, et sachant que je serais endormie totalement et que je ne la verrai pas naître !

22h06 : Noélie est née, elle pèse 2,310 kg pour 45 cm. Je ne pourrai la voir que le lendemain, soit 17 heures après sa naissance, et seulement 3 jours après j'aurai le plaisir de l'avoir contre moi, en peau à eau, moment magique !

Elle est en couveuse avec un tuyau dans la gorge pour l'alimenter, un autre dans le nez pour l'aider à respirer et une perfusion dans la tête... Que ça fait mal de voir son petit bout comme ça... Ses poumons ayant du mal à bien fonctionner, elle a été intubée quelques jours, mais a pu sortir de l'hôpital le 31 décembre pour fêter la nouvelle année avec nous. Depuis, ma choupette va pour le mieux et j'ai laissé ces mauvais moments derrière moi... Pour ne garder que le meilleur !

Publié le 22-08-2013 à 12:01 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
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