La contraception d’urgence sous-utilisée

La contraception d’urgence reste mal connue et sous-utilisée en France : c’est ce que révèle une étude réalisée par BVA pour le laboratoire HRA Pharma.
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Selon cette étude, 31% de femmes interrogées révèlent avoir eu au moins un rapport sexuel non protégé au cours de l’année. Mais seuls 20% d’entre elles ont eu recours à une contraception d’urgence ! Sentiment de honte, de culpabilité – son utilisation signifierait que la femme ne sait pas gérer sa contraception -, absence de conscience du risque de grossesse, idées reçues constituent autant de freins à son utilisation.

Jusqu’à cinq jours après un rapport non protégé

Il existe deux types de contraceptifs d’urgence. Le premier - Norlevo ou Levonorgestrel Biogaran- peut-être pris jusqu’à 72h après un rapport sexuel. Il est en vente libre en pharmacie, remboursable si prescrit par un médecin. Le second, EllaOne, peut être pris jusqu’à 5 jours après le rapport non protégé. Disponible uniquement sur ordonnance, il est remboursé à 65%.À ne pas oublier cependant : la contraception d’urgence ne constitue pas un moyen de contraception régulier !

Publié le 25-09-2012 à 16:44 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
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