Dépistage sanguin de la T21 : feu vert des gynécologues

Le nouveau mode de dépistage, moins invasif et plus précoce, de la trisomie 21, actuellement à l’essai en France, vient de recevoir l’aval des gynécologues.
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Diagnostic Prénatal Non Invasif (DPNI) : l’intitulé dit tout ! Ce nouveau mode de dépistage de la trisomie 21 et d’autres désordres chromosomiques du fœtus est à l’essai en France depuis 2012 et n’a pas encore reçu l'agrément l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) pour sa mise sur la marché national. Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) vient néanmoins de se prononcer en faveur de ce test, qui permettrait d’éviter "90 à 95% des examens invasifs" de dépistage.

Pour l’heure, le diagnostic de la trisomie 21 repose sur l’examen échographique, combiné à un dosage des marqueurs sériques, et doit être confirmé, ou infirmé, via une amniocentèse, un examen très invasif aux risques non négligeables. LE DPNI ne consiste quant à lui qu’en une prise de sang maternel, dans lequel sont isolés et analysés des fragments de l’ADN fœtal. Fiable et peu contraignant, il a d’ores et déjà été adopté dans d’autres pays européens comme l’Autriche ou la Suisse. Une fois le feu vert de l’ANSM obtenu, il sera largement proposé aux futures mamans à risques. La trisomie 21 concerne aujourd'hui 1 naissance sur 800 en France.

Publié le 29-01-2013 à 16:34 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
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