La jeune femme de 29 ans était employée municipale. Elle s'occupait des enfants d'une école primaire pendant les récréations et au sein du club de loisir d'une petite ville en Dordogne. Elle vient d'être condamnée à 4 mois de prison avec sursis pour avoir agressé sexuellement un petit garçon de 9 ans.

Une employée municipale envoie des lettres d'amour à un garçon de 9 ans

En décembre 2013, les parents de petit garçon de 9 ans trouvent 23 lettres d'amour dans le tiroir d'un bureau dans la chambre de leur fils. « Si l'amour est un crime, fais de moi ta victime », « je voudrais que l'on vive ensemble toute la vie, qu'on se marie et qu'on fonde une famille », « j'ai envie d'avoir 4 enfants avec toi ». Sud-Ouest raconte que les lettres, remplies de dessins, de cœurs ou post-its ont été écrites par une femme de 29 ans. Celle-ci est une employée communale travaillant à l'école et au centre de loisirs de leur ville. 

Dans un premier temps, les parents portent plainte mais la jeune femme écope simplement un rappel à la loi. Pourtant, certaines phrases dans les lettres poussent les parents du petit garçon à parler. Celui-ci finira par raconter que la jeune femme l'avait entraîné à l'écart, un jour de récréation, pour l'embrasser « avec la langue » tout en lui demandant de toucher sa poitrine. 

« C'est en toute confiance qu'on pose nos enfants à l'école »

A l'école, la relation particulière entre la trentenaire et le petit garçon semblait être connue, sans que personne n'imagine ce qui se passait vraiment. Des collègues de l'employée municipale lui avait fait remarquer qu'elle semblait privilégier le petit garçon à qui elle se confiait sur ses problèmes conjugaux. 

Les parents du petit garçon veulent que celui-ci soit reconnu en tant que victime. Interrogé sur Europe 1, le papa du jeune garçon raconte que son fils se sent coupable aujourd'hui. « C'est en tout confiance qu'on pose nos enfants à l'école » déclare la maman. 

Un syndrome post-traumatique

Le petit garçon était extrêmement agressif, à l'école et à la maison. C'est ce qui a alerté ses parents qui ont ainsi trouvé les lettres. Depuis la famille a déménagé pour protéger leur fils. Celui-ci est toujours fragile et a été suivi par un pédopsychiatre. Leur avocat déclare « il reste très marqué, à tel point que sa mère a arrêté de travailler pour être disponible pour lui ». 

4 mois de prison avec sursis

Le procès s'est tenu à Périgueux mercredi 6 décembre 2017. La femme était accusée d'agressions sexuelles sur mineurs. Elle a été condamnée à 4 mois de prison avec sursis et d'une mise à l'épreuve de 3 ans. Elle a, par ailleurs, été également condamnée à une obligation de soins et l'interdiction définitive d'exercer tout travail en lien avec des mineurs. Elle est également désormais inscrite au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes.

La jeune femme est restée silencieuse durant tout le procès. Elle niait toute agressions sexuelles mais a tout de même déclaré avoir des regrets au vu du jeune âge de l'enfant.  

Publié le 07-12-2017 à 17:08 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
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