Petit déjeuner : attention aux céréales !
Deux fois trop de sucres dans les céréales du petit-déjeuner pour les enfants ! Ce sont les conclusions d’un rapport réalisé par une association américaine. Dans leur viseur : les sucres ajoutés auxquels les fabricants de produits destinés aux enfants ont (trop) généreusement recours…
181 marques de céréales américaines ont été analysées : des produits pour enfants et des produits pour adultes. Et les chercheurs ont découvert dans les céréales pour les plus jeunes 40% de sucres ajoutés en plus que dans celles destinées à leurs parents ! Une situation d’autant plus problématique qu’une alerte officielle, accompagnée d’une recommandation, avait déjà été lancée en 2011 après la découverte de ce même chiffre. En d’autres termes : en 3 ans, rien n’a changé…
Pourtant ces taux de sucres n’ont rien d’anodin : consommer des céréales pareilles tous les jours équivaut à avaler 4,5 kilos de sucres par an ! A savoir : l’Organisation Mondiale de la Santé ainsi que de nombreux professionnels de santé recommandent une consommation de sucres ajoutés de 5 à 10% par jour ; le bol de céréales du matin explose donc tous les apports journaliers recommandés…
Pire : des marques comme Kellogg’s ont réagi à ces conclusions en ne se remettant absolument pas en question, arguant que leurs produits sont peut-être sucrés, mais pauvres en graisses, ce qui leur semble apparemment plus important… Alors que chacun connaît aujourd’hui le rôle prépondérant du sucre dans l’apparition d’obésité ou de maladies métaboliques ou cardiovasculaires, avant même les matières grasses ! Beaucoup d‘hypocrisie, donc…
Alors, faut-il bannir les céréales au petit-déjeuner ? En France, le Programme National Nutrition Santé (PNNS) recommande un petit-déjeuner idéal constitué d’un jus de fruit ou d’un fruit frais, de tartines de beurre et de confiture et d’un verre de lait. Pour remplacer les tartines de temps en temps, pourquoi pas un bol de céréales, mais elles doivent être choisies les moins sucrées possible et non fourrées. Encore une fois, ce qui compte, c’est la variété… Et l’équilibre !
Source : pourquoidocteur.fr