Les résultats d’une étude islandaise montrent qu’une paternité tardive n’est pas sans conséquence sur la santé de l’enfant.

Les risques d’une paternité tardive


 
Troubles autistiques, schizophrénie, maladies congénitales… Selon les résultats d’une étude islandaise parue dans le magazine Nature, lors d’une paternité tardive, l’enfant a plus de probabilités de naître avec une de ces affections. Les responsables ? Les mutations spontanées de l’ADN, transmises par les gamètes (en l’occurrence, les spermatozoïdes). La plupart bénéficient à l’espèce en favorisant son évolution, mais certaines sont responsables de maladies dont les troubles autistiques.

Le génome de 78 familles étudié

Le père a plus de chances de transmettre ses mutations spontanées, dont le nombre augmente avec l’âge : en effet, les spermatozoïdes sont produits tout au long de sa vie, alors que la femme naît avec un stock d’ovules. Dans cette étude l’équipe islandaise a étudié le génome de 78 familles montrant que les enfants nés d’une paternité tardive possèdent davantage de mutations spontanées. Des résultats que n’approuve pas toute la communauté scientifique…

Publié le 04-09-2012 à 11:47 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
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