IVG sélectives au Royaume-Uni !

Scandale en Grande-Bretagne ! Le journal Daily Telegraph a en effet procédé à une enquête-choc qui a révélé au grand jour les pratiques de médecins peu scrupuleux en matière d'avortement : ils accepteraient de pratiquer une IVG à des femmes insatisfaites du sexe de leur fœtus...

L'affaire fait grand bruit dans un pays où l'IVG est réglementée et encadrée par la loi : il est possible d'y avorter légalement jusqu'à 24 semaines d'aménorrhée (22 semaines de grossesse) si l'accord de deux médecins "de bonne foi" est obtenu, ainsi que dans le cadre de problèmes de santé de la mère ou du fœtus, ou encore si une affection incurable liée au sexe menace l'enfant.

Les journalistes du Daliy Telegraph ont suivi 4 femmes enceintes dans 9 maternités différentes du pays ; les futures mamans devaient faire croire aux médecins qu'elles étaient insatisfaites du sexe de leur fœtus, ce qui ne constitue absolument pas un critère valable et légal d'accès à l'IVG ; dans 3 cas, les médecins ont accepté... L'un d'entre eux a même été filmé en caméra cachée en train de falsifier les documents d'accès à l'IVG pour l'une des futures mères.

Suite au scandale provoqué par ces révélations, les médecins ont été suspendus et le General Medical Council (l'Ordre des médecins britannique) a lancé une grande enquête auprès des maternités incriminées.

Publié le 27-02-2012 à 16:42 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
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