Quand on est ado et que l'on fait face à une grossesse, il apparait souvent impossible d'en parler à sa famille. On a le sentiment d'être seule, de ne pas être soutenue. Or, la loi  française épaule la jeune fille mineure et lui donne le choix de l'avortement si telle est sa décision.

IVG : Je suis mineure, que faire ?

Pas d'accord parental et un anonymat garanti

La loi permet aux mineurs d'avoir recours à l'avortement en garantissant leur anonymat. Les mineures peuvent y avoir recours sans autorisation parentale.

Le site du gouvernement, ivg.gouv.fr précise que lorsqu'une mineure ne souhaite pas en parler à ses parents , "Dans ces situations, vous vous ferez accompagner dans votre démarche par une personne majeure de votre choix. Pour ces situations, l'IVG est prise en charge à 100% sans avance de frais".

IVG : les étapes

Financement de l'IVG

L'État prend en charge en totalité les frais médicaux liés à l'avortement, dans un souci de soutien et de confidentialité.

Si l'IVG se déroule sans le consentement des parents, aucune avance de frais ne peut être exigée. Par ailleurs, pour les jeunes filles rattachées à la Sécurité sociale de leurs parents, aucune mention de l'acte d'IVG n'apparaîtra sur les relevés.

Publié le 11-10-2012 à 13:54 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
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