Dans une vidéo postée sur Twitter, un petit garçon de 7 ans explique qu'il veut mourir. Pourquoi ? Parce qu'il est victime de harcèlement de la part d'un autre élève...

Harcèlement scolaire : un petit garçon de 7 ans raconte son calvaire dans une vidéo

« J'en ai marre de ce petit garçon, il n'arrête pas de me taper tous les jours. Je veux rejoindre le bon Dieu pour toujours. Et lui, qu'il arrête de me taper ». C'est en larmes qu'un petit garçon, dans une vidéo de quelques secondes, postée sur Twitter raconte son calvaire. Le petit garçon raconte que depuis plusieurs mois, lui et son petit frère sont battus, dans l'enceinte de leur école par un autre élève.

Cette vidéo, extrêmement émouvante a été vue plus de 400 000 fois. 

Le Parisien a cherché à en savoir plus. Selon le quotidien, les faits se dérouleraient dans l'Aisne, dans une école privée. La maman de la petite victime et de son frère a déposé une plainte à la gendarmerie. 

La famille du petit garçon ne souhaite pas s'exprimer. La famille du garçon accusé de harcèlement non plus. 

Quant à la direction de l'école dans laquelle ce serait passé ces faits, la directrice explique que « les autorités compétentes ont été prévenues » et que l'école a donc fait son travail. 

Le harcèlement scolaire, amplifié par les réseaux sociaux

L'Unicef a publié des chiffres qui font froid dans le dos. Un enfant sur deux est victime de harcèlement dès 7 ans. Ce sont 700 000 élèves qui, en France, en sont victimes. 

On parle de harcèlement lorsqu'un enfant est victime de violences. Qu'elles soient psychologiques, verbales ou physiques. Le site non au harcèlement précise « Lorsqu'un enfant est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement ».

Les réseaux sociaux ont largement amplifié ce phénomène. Là où il y a 15 ans, le harcèlement s'arrêtait aux portes de l'école, il n'a aujourd'hui plus de fin et continue jusqu'à la chambre de l'enfant, par des messages injurieux, sans arrêt. 

Le harcèlement comment en parler ? 

Pendant longtemps, les pouvoirs publics n'ont pas vraiment pris en compte le harcèlement scolaire. Il a fallu des drames, comme celui de Marion Fraisse pour ouvrir les yeux sur le mal que faisait le harcèlement scolaire, qui isole l'enfant, l'enferme sur lui-même, et qui, dans les pires des cas, le pousse au suicide

Depuis 2015, une journée nationale est dédiée au harcèlement. Une plateforme en ligne est mise à disposition par le gouvernement : Non au harcèlement. 

Dans les écoles, les enseignants sont censés être mieux formée, avec notamment des référents académiques, pour repérer les cas de harcèlement. 

Quant aux parents, n'hésitez pas à inciter votre enfant à parler, emmenez-le voir un spécialiste s'il se renferme sur lui, développe des troubles mais qu'il refuse de vous expliquer. 

Un numéro vert est également disponible pour vous faire aider : le 3020.

Le harcèlement scolaire, puni par la loi

Sachez enfin que le harcèlement est un délit, puni par la loi. Si le mineur qui harcèle votre enfant à plus de 13 ans, il risque une peine de prison et une amende. 

De plus, les parents d'un enfant mineur harceleur sont responsables civilement des fautes de leurs enfants. Ils pourront donc être obligés de rembourser la victime dans le cadre d'un jugement...

Publié le 08-11-2018 à 11:18 | Mis à jour le 08-11-2018 à 10:23 | Rédacteur :
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