Echographies souvenir : bientôt la fin ?

Suite à la sonnette d'alarme tirée par les médecins échographistes et les gynécologue obstétriciens fin 2011, la Haute Autorité de Santé (HAS) s'est penché sur la pratique de l'échographie, et notamment de l'échographie souvenir ou "affective" pratiquée en dehors des examens médicaux prévus.

Les revendications des professionnels de la santé ont été entendues : la HAS préconise de restreindre le droit de pratiquer les échographies aux seuls médecins et sages-femmes, et dans un but de surveillance et de diagnostic uniquement. Exit les pratiques commerciales !

Toutefois, l'autorité rappelle que si les échographies affectives sont pratiquées en règle générale par des personnels non médicaux, ces derniers sont en revanche la plupart du temps équipés d'appareils... Professionnels ! Une contradiction qui conduit la HAS à recommander un meilleur encadrement de la vente de matériel médical qui ne devrait être manipulé que par un public expert.

De son côté, l'Agence nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) rappelle également que rien, à l'heure actuelle, ne permet d'affirmer que l'exposition aux ultrasons (employés lors des échographies) est sans danger pour le fœtus. Pourquoi prendre des risques ?

Publié le 27-06-2012 à 00:00 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
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