Stop aux violences obstétricales

Taboue en France, la violence lors de l'accouchement est pourtant décrite et reconnue au niveau international, c'est pourquoi l'Observatoire des Violences Obstétricales questionne les françaises sur leurs expériences.
Violences obstétricales
Violences obstétricales

Uruguay, Argentine, Venezuela, Québec, Espagne... De nombreux pays dans le monde dénoncent les violences obstétricales et diffusent aux personnels de santé comme à la population une information engagée à ce sujet.

Une déclaration contre les mauvais traitements

En Septembre dernier, l'OMS a d'ailleurs publié une déclaration qui dénonçait les
mauvais traitements lors de l'accouchement en établissement de soins. « Ce genre de traitement constitue non seulement une violation des droits des femmes à des soins fondés sur le respect, mais il constitue aussi une menace à leurs droits à la vie, à la santé, à l'intégrité physique et à l'absence de discrimination ». Un texte approuvé par plus 60 ONG et institutions, qui a permis d'ouvrir le débat sur les actions et les recherches à mener.

Bien que partout dans le monde, les femmes soient concernées par des accouchements non respectueux et souvent même violents, les victimes qui le dénoncent ne sont pas entendues et se heurtent au déni, voire au rejet. C'est d'ailleurs le cas en France où le sujet demeure encore tabou.
Épisiotomie, césarienne, touchers vaginaux, révisions utérines abusives sont très souvent mal vécus par les femmes qui n'y étaient pas préparées. Et derrière la souffrance, le silence est de mise car la naissance doit justifier les plaies.

Une invitation à témoigner

L'Observatoire de la Violence Obstétricale réalise une enquête en France, afin d'évaluer la réalité des violences obstétricales sur le territoire. « Nous cherchons à savoir de quelles façons se sont déroulés votre grossesse, votre accouchement ainsi que la période qui a suivi, et comment vous vous êtes senties pendant et après. Il s'agira ensuite de faire des propositions, non seulement pour assurer un suivi et des recours possibles pour les victimes mais surtout pour initier des alternatives et des changements de pratiques pour le respect des droits humains de la femme enceinte », explique l'Observatoire. Les françaises sont donc invitées via leur page Facebook à déposer leurs témoignages. N'hésitez pas à participer...

https://www.facebook.com/pages/Observatoire-Violence-Obst%C3%A9tricale-France/340669782803125

Publié le 26-08-2015 à 15:22 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
Plus d'articles sur : #accouchement

Réagissez en premier !

Veuillez vous connecter ou vous inscrire pour écrire un commentaire.

Vous aimerez aussi

L’accouchement à domicile en voie de disparition ?

Les sages-femmes libérales pratiquant l’accouchement à domicile (AAD) tirent la sonnette d’alarme !
Lire la suite

Mon AVAC : la naissance de Gabriel

Mon AVAC : la naissance de Gabriel

Alice nous raconte l'arrivée de Gabriel en novembre 2012. Un AVAC (Accouchement Vaginal Après Césarienne)...
Lire la suite

Sortie de la maternité : de nouvelles recommandations

Sortie de la maternité : de nouvelles recommandations

Désormais, les sorties précoces de la maternité, dans les 48 heures suivant un accouchement par voie basse,...
Lire la suite