Choisir le sexe de son enfant. C'est le rêve de certains parents et le cauchemar d'autres. S'organiser ou laisser la nature et le hasard faire ? Telle est la question.

Peut-on choisir le sexe de son bébé ?

Est-il scientifiquement possible de choisir le sexe de son bébé ? 

Le DPI

Oui. Aujourd'hui la seule méthode fiable à 100% s'appelle le Diagnostic préimplantatoire (DPI). Il s'agit de récupérer les ovocytes de la future maman pour faire une FIV.

Quelques jours après, les médecins examinent les cellules des embryons. Les médecins, à partir d'une cellule, savent si l'embryon n'a pas de maladie génétique mais également s'il l'embryon est de sexe féminin ou masculin.

Il suffit ensuite aux médecins d'implanter dans l'utérus de la future maman, l'embryon du sexe désiré par les parents. 

Si le DPI, très coûteux, est autorisé aux États-Unis et dans d'autres pays du monde, en France, cette méthode de choix de sexe est formellement interdite et illégale.

Le DPI n'est autorisé en France que dans le cas de maladies génétiques très graves.

En effet, l'agence de bioéthique contrôle fermement toutes les questions de manipulation de ce type pour la convenance des parents, ces questions posant de réelles questions éthiques.

On peut se demander jusqu'où pourrait aller une sélection génétique des individus. Aux États-Unis, en plus du sexe de l'enfant, des cliniques proposent aux parents de choisir la couleur des yeux de leurs futurs enfants ! 

La méthode Éricsson

Une autre méthode, moins fiable, mais moins chère existe. Elle vient des États-Unis et est pratiquée dans certains pays d'Europe. Cette méthode fait « le tri » dans les spermatozoïdes et implante dans l'ovule de la future mère un spermatozoïde X ou Y. La méthode Ericsson est également interdite en France. 

Existe-t-il des méthodes « naturelles » pour choisir le sexe de son bébé ? 

Un grand nombre de « méthodes » naturelles semblent exister, il suffit de faire une recherche sur un moteur de recherche pour s'en apercevoir. La plupart d'entre elles s'appuient sur le lien entre le PH du vagin jouerait un rôle dans le sexe du bébé, selon qu'il soit alcalin (pour un garçon) ou acide (pour une fille). Le régime alimentaire de la future maman jouerait donc un rôle prépondérant. 

La méthode Shettles, une des plus célèbres, utilise cette donnée du PH vaginal, en y ajoutant la donnée suivante : les spermatozoïdes Y sont plus rapides que les spermatozoïdes « fille », mais plus fragiles. Les spermatozoïdes X quant à eux, seraient plus lents mais vivraient plus longtemps que les spermatozoïdes « garçons ». 

Ces méthodes ne semblent pas très fiables. Les créateurs réclament 60% à 70% d'efficacité...il ne faut cependant pas oublier que, dans ce calcul qui peut sembler faire rêver, il existe de fait 50% de chances d'avoir une fille...ou un garçon ! 

Des méthodes plus loufoques ! 

D'autres méthodes, qui elles, vraiment n'ont aucune chance de fonctionner existent : faire l'amour pendant une nuit de pleine lune ferait naître un petit garçon, tandis qu'en mangeant sucré vous auriez une petite fille ! 

La dernière solution serait de laisser la nature décider, parce que fille ou garçon, de toute façon, vous l'aimerez plus que tout votre bébé ! 

Publié le 05-01-2018 à 16:15 | Mis à jour le 06-01-2021 à 14:00 | Rédacteur :
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