Médecines douces et grossesse, méfiance

Selon une étude italienne, la médecine par les plantes (phytothérapie), utilisée pendant la grossesse, pourrait présenter des effets indésirables…
Image d'illustration



Publiés dans la revue Human reproduction, les résultats de cette enquête menée auprès de 700 jeunes mamans montre que l’utilisation de remèdes naturels, très populaires chez les femmes enceinte, ont un véritable impact sur la santé, et pas toujours positif !

Les scientifiques se sont penchés sur l’emploi de produits de phytothérapie tels que les tisanes, les compléments alimentaires à base de plantes ou encore les soins du corps. Le premier constat est que ces produits, auréolés d’une réputation de naturel, ne sont pas pour autant anodins et contiennent des principes actifs pouvant être mal supportés. D’autant plus que de tels produits ne font pas l’objet de tests comme c’est le cas pour les médicaments ! Prudence, donc.

Mais les chercheurs se sont particulièrement intéressés à l’huile d’amande douce, plébiscitée par de nombreuses futures mamans qui l’appliquent sur le ventre en prévention des vergetures : un nombre important des femmes enceintes utilisatrices étudiées ont connu un accouchement prématuré (avant 37 semaines). Alors, est-ce le massage qui induirait spontanément le travail ou bien un composant de l’huile d’amande douce qui, en pénétrant les tissus, provoquerait l’accouchement ? En attendant de plus amples investigation, les médecins italiens recommandent de traiter les produits de phytothérapie pendant la grossesse comme des médicaments "classiques" : ne rien consommer sans avis médical….

Publié le 26-10-2012 à 09:40 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
Plus d'articles sur : #sante

Réagissez en premier !

Veuillez vous connecter ou vous inscrire pour écrire un commentaire.

Vous aimerez aussi