Les GEU au service de la maladie de Parkinson ?

Les embryons issus de grossesses extra utérines (GEU ou grossesses ectopiques) contiennent des cellules qui pourraient faire progresser le combat contre des maladies neuro dégénératives…
Image d'illustration



Dans le cadre du traitement d’une grossesse extra utérine, l’embryon, implanté dans une trompe plutôt que dans l’utérus, est retiré pour préserver la santé de la mère. Des scientifiques taïwanais ont eu l’idée de se servir des cellules ainsi retirées ; on connaît déjà les vastes possibilités offertes par les cellules souches embryonnaires dans le traitement de nombreuses maladies…

Les chercheurs ont décidé de prélever, sur les résidus de grossesses ectopiques, des cellules souches trophoblastique, produites par l’embryon et destinées, si la grossesse parvient à son terme, à former le placenta. En les traitant, ils sont parvenus à les transformer en cellules neurales, et à les greffer sur des rats atteints de la maladie de Parkinson. Leur comportement s’est nettement amélioré !

Les scientifiques estiment qu’il s’agit d’un espoir non négligeable : en effet, d’autres cellules souches embryonnaires ont déjà été testées, mais occasionnent parfois des tumeurs, ce qui ne semble pas être le cas de celles-ci. Pour rappel, 1 à 2% de l’ensemble des grossesses se soldent par une GEU.

Publié le 28-01-2013 à 13:40 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
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