Différences d’éducation : y a-t-il une "recette miracle" ?

Différents pays, différentes cultures, différentes manières d’envisager l’éducation des enfants ! Y en a-t-il de meilleures que d’autres ?
Image d'illustration

Connaissez-vous Amy Chua ? Cette mère de famille américaine d’origine chinoise avait défrayé la chronique il y a quelques temps avec la parution de son livre dans lequel elle glorifiait le modèle d’éducation "à la chinoise" des enfants. Au menu : quête de l’excellence en tout, exigence et implication parentale élevées au niveau scolaire, quitte à en passer par l’humiliation et les punitions… Un modèle qu’Amy Chua juge supérieur à celui, occidental, qui laisse davantage place à l’affectif et à l’écoute des besoins des plus jeunes !

Le livre avait beaucoup fait parlé, au point que des scientifiques de l’université de Stanford ont décidé de comparer et d’analyser les deux modèles éducatifs ; quels sont leurs différences, leurs points communs, et quels valeurs promeuvent-ils davantage ? Pour cela, ils ont interrogés et testés des étudiants, certains issus de familles euro-américaines, d’autres d’origine asiatique.

  • Les jeunes d’origine asiatique ont tendance à parler de leur relation à leur mère et de la place prise par celle-ci dans leur réussite scolaire ; les américains, eux, parlent de leur maman comme d’une personne distincte et sur un mode beaucoup plus personnel et affectif…
  • Les étudiants asiatiques reconnaissent le rôle central de leur mère au niveau scolaire : une exigence très forte est évoquée par la plupart d’entre eux, mais aussi un soutien sans faille. En revanche, les autres jeunes interrogés ont très mal vécu les reproches adressés par leurs mères en cas d’échec…Ils se sont sentis moins soutenus et moins compris.
  • Enfin, quand on place l’ensemble de ces étudiants dans une situation d’échec, les jeunes asiatiques se montreront toujours motivés pour recommencer le travail demandé jusqu’à réussir, en particulier si l’on évoque leur mère ! Les étudiants occidentaux vont, eux, davantage baisser les bras et le recours à l’évocation maternelle ne changera rien…

Bref, il semble que l’éducation asiatique, en instaurant davantage d’interdépendance entre parents et enfants, soit aussi un facteur de réussite scolaire certain. A l’inverse, le modèle occidental qui favorise un maximum d’autonomie ne semble pas faire ses preuves : en considérant l’enfant comme responsable de ses choix dès le plus jeune âge, les parents perdraient leur autorité et cela donnerait des jeunes qui vivent mal l’échec, en en faisant une affaire personnelle avant tout… Qu’en pensez-vous ?

Source : santelog.com

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