Deuxième trimestre de grossesse : votre planning !
Mes rendez-vous médicaux et ma 2e échographie
La consultation du 4e mois permet, entre autres, de faire le bilan de la première échographie.
La routine : l'examen clinique se répète, votre praticien va vous peser, puis prendre votre tension artérielle ; la surveillance de votre tension tout au long de la grossesse est très importante, elle doit rester normale.
Le praticien va mesurer la hauteur de votre utérus et pratiquer un examen gynécologique complet. Et comme d'habitude, il va vous prescrire des analyses d'urine et des analyses de sang si vous n'êtes pas immunisée contre la toxoplasmose ou la rubéole.
Vous pourrez aborder tous les points qui vous tracassent : physiques, matériels et psychologiques.
Le diabète gestationnel
Le diabète gestationnel est un état d'intolérance au glucose. Il apparaît entre la 24e et la 28e semaine d'aménorrhée, et correspond à la sécrétion de l'hormone lactogène placentaire (HPL) par le placenta, responsable d'insulino-résistance chez la mère.
Au cours de cette consultation, le praticien va écouter l'activité cardiaque de votre bébé pour vérifier que tout va bien et vous allez vous aussi pouvoir l'entendre.
Chacune de ces consultations représente une occasion d'échanger pour vous comme pour votre praticien. Ce dernier n'hésitera pas à vous questionner. Si vous avez eu des maux de ventre ou quelques saignements, il faut lui en parler.
La deuxième échographie
Elle est aussi appelée « échographie morphologique » et se déroule à la fin du 5e mois, entre 22 et 24 semaines d'aménorrhées .
L'examen très poussé consiste à examiner votre bébé sous toutes les coutures : le coeur, le cerveau, la colonne vertébrale, les organes vitaux... Afin de dépister certaines anomalies. Cet examen est réalisé par un médecin ou par une sage-femme.
Le praticien va aussi vérifier la bonne croissance du foetus par rapport à son âge, mesurer son périmètre crânien, abdominal, la longueur de son fémur... Il s'assure que le placenta est correctement placé et que le liquide amniotique est en quantité suffisante.
A l'issue de ce 4e mois, vous en serez presque à la moitié de votre grossesse et vous vous rendrez compte avec stupéfaction que vous vous rapprochez de plus en plus de l'accouchement ! Comment l'envisagez- vous ? Quelle méthode allez-vous choisir pour accoucher ?
Les préparations à l'accouchement
Initiés dans les années 1950 par le docteur Fernand Lamaze, les cours de préparation à la naissance étaient d'abord destinés à atténuer les craintes des futures mamans via des exercices respiratoires et des informations théoriques sur l'accouchement et la physiologie.
Aujourd'hui, l'objectif de ces séances de préparation a changé. Non obligatoires mais fortement conseillées, les huit séances, remboursées à 100% par la Sécurité
Sociale, viennent ponctuer le parcours très médicalisé de la grossesse d'une touche d'humanité nécessaire, d'un temps d'écoute personnalisé afin de déboucher sur des réponses adaptées.
La naissance est une expérience qui marque profondément la vie d'une femme, mais elle est souvent perçue comme une épreuve douloureuse et angoissante. Vous pouvez mieux vivre cet évènement, en prenant le temps de suivre les cours de préparation à l'accouchement : vous serez ainsi plus sereine le jour J. Si l'expérience de l'accouchement est bien vécue, elle vous procurera un sentiment de bonheur et de fierté qui sera renforcé par l'arrivée de votre bébé.
Pourquoi des cours de préparation ?
Les cours dispensés, par votre sage-femme, vous préparent à accepter la transformation de votre corps, à effacer la peur de l'inconnu, et à apprendre les techniques de respiration. Ils visent aussi à faire comprendre les différentes étapes de la naissance et à répondre à vos questions et à vos craintes. Ces séances sont l'occasion aussi de passer du temps avec d'autres couples, de partager vos expériences, d'évoquer les petits maux de chacun, et, pourquoi pas, de vous faire des amis !
Et futur papa, il peut ?
Votre compagnon peut participer avec vous à certaines séances. La place du père est importante lors de la préparation : en effet, cela peut lui permettre de vivre ce jour avec plus de sérénité, surtout s'il décide d'assister à l'accouchement !
En revanche, il n'est pas nécessaire qu'il assiste à tous les cours. En effet, les conseils sur l'allaitement ou encore la rééducation du périnée ne vont pas lui évoquer grand-chose ! Il est donc important de bien se renseigner sur le contenu de ces préparations en amont.
Idées pour se relaxer
La sophrologie est une méthode de relaxation profonde qui permet une meilleure écoute de son corps afin d'être en harmonie avec soi-même. Elle procure un équilibre physique et psychologique utile pendant toute la durée de la grossesse, pour l'accouchement mais aussi pour toute la vie !
L'haptonomie, permet d'établir une communication précoce avec votre bébé par le toucher.
Le chant prénatal, permet de développer sa respiration et son souffle, tout en communiquant avec bébé par le chant et les vibrations transmises par la voix.
Le yoga, bien plus qu'une simple gymnastique, développe la connaissance de soi et la concentration. Il permet d'accéder à une relaxation maximale. Les postures aident à trouver un équilibre physique et psychique. Les maternités proposant des cours de yoga prénatal sont de plus en plus nombreuses !La musicothérapie consiste à utiliser la musique pour prendre conscience de son corps, se détendre, partager ses sensations avec le bébé. Bébé vous entend, vous allez pouvoir lui parler, lui chanter des berceuses et partager avec lui vos choix musicaux.
La préparation en piscine : dans l'eau le corps ne souffre plus de son poids ! Vous vous sentez plus légère et les mouvements musculaires sont plus faciles à réaliser. Les exercices proposés vont permettre de travailler la respiration, de vous relaxer et de soulager les petits maux de grossesse.
Qu'est ce que l'amniocentèse ?
Cet examen peut vous être proposé dans le cadre du dépistage de la trisomie 21, si le résultat du dosage des marqueurs sériques et l'examen de la clarté nucale vous placent dans un groupe à risque accru. Un entretien préalable vous permettra de mieux comprendre les bénéfices et les risques éventuels de cet examen.
C'est un examen qui concerne 10% des femmes enceintes. On le pratique le plus souvent entre 16 et 20 semaines d'aménorrhées. Il dure en moyenne 30 minutes.Il est réalisé sous contrôle échographique et consiste à prélever du liquide amniotique - dans lequel baigne le bébé - par le biais d'une longue aiguille très fine avec laquelle on pique à travers le ventre.
Le niveau de douleur est le même que pour une piqûre « classique » et ce geste ne nécessite aucune anesthésie. Le prélèvement contient des cellules du foetus qui sont mises en culture afin d'analyser les chromosomes et d'établir un caryotype (sorte de carte d'identité chromosomique du foetus). Une éventuelle anomalie chromosomique peut ainsi être mise en évidence.
A l'issue du prélèvement, la future maman peut ensuite rentrer chez elle et se reposer.
L'amniocentèse comporte des risques : on estime à environ 0,5 le risque de fausse-couche provoquée par l'examen. Il existe également une légère augmentation du risque de naissance prématuré. Bref, l'amniocentèse fait peur !
Dites-vous bien que d'une part, ces risques sont infimes et peuvent être largement diminués en observant de simples principes de précaution : rentrer tranquillement chez vous après l'examen, vous reposer quelques jours (allongez-vous, chouchoutez-vous !) et consulter en urgence à la moindre alerte : mieux vaut prévenir que guérir !
D'autre part, l'amniocentèse n'est pas obligatoire : vous êtes tout à fait libre de refuser de vous prêter à l'examen.
Enfin, il faut compter quelques semaines, en règle générale, pour obtenir les résultats de l'amniocentèse ; cette attente est souvent très pénible pour la future maman... Durant ce laps de temps, profitez-en pour essayer de vous détendre : voyez vos proches, rendez vous à vos cours de préparation, sortez vous promener... Ne restez pas chez vous à ressasser votre angoisse ! Si elle vous handicape trop, consultez votre médecin qui vous prescrira au besoin un décontractant léger ou un remède homéopathique.
