Dépistage de la trisomie 21 : d'autres examens pourraient remplacer l'amniocentèse

Le dépistage de la trisomie pourrait se faire avec des méthodes moins invasives que l'amniocentèse. D'après une récente étude, ces techniques permettent de détecter les signes précurseurs de cette anomalie chromosomique.
Dépistage de la trisomie 21 : d’autres examens pourraient remplacer l’amniocentè
Dépistage de la trisomie 21 : d’autres examens pourraient remplacer l’amniocentè

L'échographie pour le dépistage de la trisomie 21

L'Institut National de Veille Sanitaire (INVS) vient de publier le résultat d'une étude sur le dépistage de la trisomie 21 chez le fœtus. Le dépistage de cette maladie fait partie des examens proposés aux futures mamans pendant leur grossesse. Il est réalisé par le biais d'une échographie entre la 11e et la 13e semaine. Cette technique d'imagerie est destinée à mesurer la clarté nucale du bébé. La présence d'une quantité importante du fluide sous la nuque du fœtus fait partie des signes avant-coureurs du syndrome de Down qui est à l'origine de l'anomalie congénitale.
En cas d'une accumulation de liquide sous la nuque, l'amniocentèse ou la choriocentèse est utilisée pour détecter de manière fiable la trisomie 21. Malgré leur efficacité, ces diagnostics peuvent être à l'origine d'une fausse-couche. Il est néanmoins possible d'éviter d'y avoir recours en procédant à une analyse de sang qui permet de mesurer la protéine Beta-hCG et la protéine PAPP-A. Le taux de ces deux éléments dans le sang de la mère est généralement élevé chez un bébé atteint par le syndrome de Down. L'efficacité de cette procédure associant échographie et prise de sang est évaluée à 90 %.

Une autre méthode efficace, mais plus coûteuse

Après avoir fait ses preuves dans d'autres pays européens comme la Suisse, l'Allemagne et l'Autriche, une autre méthode de dépistage de la trisomie 21 est actuellement disponible en France. Avec cette nouvelle technique, une prise de sang de la mère à partir de la 11e semaine de grossesse suffit pour détecter l'anomalie chromosomique. Prometteur, ce traitement, s'il se généralise, permettrait d'éviter chaque année la pratique d'amniocentèse et de choriocentèse sur environ 24 000 femmes enceintes.
Véritable progrès de la médecine moderne, ce test permet de réduire d'une façon conséquente le nombre de prélèvements dangereux chez les femmes considérées comme à risques. Le seul frein au développement de ce nouveau type de dépistage est son coût élevé. Il faut, en effet, prévoir un budget de 650 euros environ puisque cet examen n'est pas remboursé par la sécurité sociale.

Publié le 27-05-2015 à 11:40 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
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