Accoucher dans l'eau

Pratique très répandue dans les pays du Nord de l'Europe, l'accouchement aquatique commence petit à petit à se pratiquer en France. Même si toutes les mamans ne peuvent pas y avoir recours, c'est une alternative plus douce qu'un accouchement classique qui facilite la venue au monde de bébé.
Accoucher dans l'eau : comment ça se passe ?
Accoucher dans l'eau : comment ça se passe ?

Comment se déroule un accouchement aquatique?

Sachez avant tout que tous les hôpitaux ne pratiquent pas l'accouchement aquatique, renseignez-vous.

Dès l'arrivée à la maternité et quand les contractions deviennent douloureuses, la maman est plongée dans un bain à 37°, qui a effet antispasmodique et décontractant. Une fois dans l'eau, le col de l'utérus se dilate plus facilement et les douleurs sont atténuées.

La baignoire d'accouchement est généralement transparente, et la salle d'accouchement appelle à la détente. La maman peut alors expulser le bébé hors de l'eau ou dans l'eau. Il sort dans un milieu similaire au sien et remonte doucement à la surface.

Aucun risque que bébé se noie: ce n'est qu'au contact de l'air que ses poumons s'ouvrent et qu'il commence à respirer.

Quels sont les avantages ?

  • Pour la maman, la travail est facilité par la chaleur de l'eau qui relaxe et atténue les douleurs.
  • L'ambiance d'un accouchement aquatique est relaxante, apaisante et moins médicalisée.
  • Après l'accouchement, la limitation des interventions médicales permet à la maman de mieux récupérer. Moins de déchirures, moins d'épisiotomies, et plus de confort.
Bref, l'accouchement aquatique, c'est moins de stress et plus de calme et de sérénité pour accueillir bébé dans les meilleures conditions !
Pour le bébé, il y a moins de traumatismes liés à la naissance.

Quand ne peut-on pas avoir recours à l'accouchement aquatique ?

Dans certains cas, l'accouchement aquatique n'est pas recommandé :

  • Diabète maternel, pathologies rénales, pulmonaires et cardiaques ;
  • Maman souffrant d'hydrophobie (peur de l'eau) et d'hypersensibilité ;
  • Maman atteinte du VIH ou de l'hépatite B ;
  • Si le recours à une péridurale est indispensable ;
  • Prématurité, position anormale du bébé, anomalie fÅ“tale.
Enfin, sachez que si vous souhaitez avoir recours à ce type d'accouchement, vous devez au préalable suivre une préparation particulière dès le 5e mois de grossesse. Basée sur des exercices de respiration, elle apprend à se relaxer tout en se musclant. En piscine et sous la direction d'une sage-femme, la préparation travaille l'ouverture du bassin et permet de mieux appréhender le milieu aquatique pour le jour J.

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