Le « syndrome du dimanche soir » chez l'enfant

Le stress attaque aussi les enfants ! Le « syndrome du dimanche soir » est bien connu des adultes qui ressentent une angoisse ou se retrouvent tout simplement incapables de trouver le sommeil lorsque le lundi approche. Et si ce syndrome touchait votre petit ?
Le « syndrome du dimanche soir » chez l'enfant
Le « syndrome du dimanche soir » chez l'enfant

Pourquoi le dimanche soir ?

Si l'angoisse qu'éprouve votre enfant se manifeste à ce moment-là, ce n'est pas un hasard. En général le week-end marque une pause dans son rythme de vie et le retour du lundi devient une cause de stress lorsqu'un élément externe le déstabilise.

Il est donc important de comprendre que le caprice du dimanche soir (refus d'aller se coucher, crise d'angoisse, pleurs ou négation de l'école) n'est que le symptôme d'un malaise plus profond.

Cherchez la cause

Le meilleur moyen de trouver ce qui l'angoisse est d'être à l'écoute.

Les causes peuvent être multiples et souvent sources de honte pour votre petit. Parfois il n'arrive pas à l'expliquer, mais le ressent fortement et a besoin qu'on l'aide pour en comprendre l'origine.

L'explication a fréquemment à voir avec l'école : une activité que l'enfant refuse de faire, un malaise dans la relation avec l'enseignant, un camarade qui est blessant ou qui lui fait peur.

N'hésitez pas à en parler avec son enseignant, il est à votre écoute et vous aidera à déceler la raison de cette angoisse et à y trouver un remède.

Le cas particulier de la garde alternée

Le syndrome du dimanche soir se présente en plus forte proportion lorsque l'enfant est en garde alternée. Cette situation n'a rien de traumatique, mais doit être bien gérée pour que l'enfant s'approprie les deux espaces qui lui sont réservés.

Aidez-le à s'adapter à sa nouvelle vie, à sa nouvelle chambre et au nouvel espace qui devra aussi lui appartenir. Si l'enfant ne se sent pas de passage, il y a fort à parier qu'il découvrira l'avantage d'avoir deux maisons.

Si le malaise perdure malgré vos efforts, n'hésitez pas à consulter un pédopsychiatre.


Publié le 26-08-2010 à 13:43 | Mis à jour le 18-05-2018 à 20:59 | Rédacteur :
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